L'Histoire de Géshé Lhundup :

 

Painting : Wang Yi Guang
Painting : Wang Yi Guang

Géshé Lhundup, Né au Tibet en 1976, Thinley Lhundup Gyaltsen Khorden est un Geshé (docteur en philosophie) issu de la tradition Bön tibétaine.

 

Il suivit un long cursus d’enseignements bouddhistes au sein de monastère, lorsqu'il était moine, dont différentes techniques de yoga tibétain qu’il a expérimentées durant de nombreuses années.

 

Geshe Lhundup est né dans une famille nomade, au Tibet, dans un petit village appelé Damrani, situé dans la préfecture de Nagchu de la province du Kham, à environ 750km au nord de Lhassa.

 

Lorsqu’il avait 6 ans, il gardait les yaks et les moutons de sa famille, puis c'est vers l'âge de 12 ans, qu'il prit la décision de devenir moine. Il entra au monastère de Patsang dans le Kham. Patsang est l'une des grandes lignées de familles de Yungdrung Bön.

 

  

Geshe Lhundup a reçu les enseignements et transmissions du Dzogchen et du Trul-Khor, ainsi que le Tsa-Lung de plusieurs grands maîtres Dzogchen de la tradition Bön, détenteurs de leurs lignées, notamment au cours d’une retraite dans une grotte dans les montagnes à 14 ans. 

 

C'est en 1993, à 17 ans, que Geshe Lhundup, décida de quitter son pays natal.

Il était alors en pèlerinage au Mont Kailash au Tibet (6656m de haut et 50km de pourtour) pendant 2 mois. Il fit 19 circunambulations et pour finir il a marché vers l'Inde. Il s’enfuit avec un groupe de 29 autres personnes, dont quatre autres moines Bönpo, à travers les montagnes de l'Himalaya à pieds.

 

Ils marchèrent durant un mois pour arriver jusqu’au Népal. Ils furent d’abord accueillis à Katmandou par HE Yongdzin Tenzin Namdak Rinpoché, le plus ancien professeur dans la tradition Bön et fondateur du monastère Triten Norbutse au Népal. Il les encouragèrent à poursuivre jusqu’au Monastère de Menri en Inde, où ils pourraient étudier afin de préparer le niveau de Geshe. (PHD Docteur en Philosophie).

 

 Geshe Lhundup étudia au monastère de Menri à Dolanji de 1993 à 2009, progressant dans les huit classes de l'école dialectique Bön. Les cours d’études traditionnelles pour tous les moines sont composés des sutra, des tantra et Dzogchen, ainsi que de la grammaire tibétaine, de la poésie, de l'astrologie, de la médecine, de la peinture de mandala, de la calligraphie, du yoga et de la méditation. 

 

Après 15 ans d’études et d’examens, il reçut le diplôme de Géshé. En 2008, son premier livre fut édité en Inde « Mahayana : la base, le chemin, la conséquence du Dzogchen » Livre écrit en Tibétain, destiné aux étudiants de la Philosophie du Dzogchen. (En cours de traduction Anglais).

 

Lorsqu’il quitta le monastère de Menri, Geshe Lhundup alla à Dharamsala, ville internationale en Inde, pour y apprendre l'anglais, aussi il y rencontra le Dalaï Lama.

 

 

En 2010, Geshe Lhundup arrive en France. Après avoir exercé différentes activités professionnelles, il ressent l’appel de se consacrer pleinement aux enseignements, ce qu'il faisait déjà au monastère avec des lamas plus jeunes. 

Cette fois-ci en Occident il enseigne à des étudiants  désireux d’apprendre la science de la nature de l’esprit et qui souhaitent découvrir la méditation, les enseignements du Dzogchen et le Yundrung Bön : la philosophie ancestrale du Tibet. 

 

Geshe Tenzin Wangyal Rinpoché le contacte en 2013 pour lui donner des conseils et lui propose de commencer à enseigner à ses étudiants en France pour l'association Ligmincha. Il devient le lama résident de Paris et pour la France pendant quelques années puis il décide de créer sa propre structure, l'association Sagesse du Tibet qui le représente. 

 

Entre-temps, en 2016, Geshela est devenu citoyen français. Et l'année suivante, pour la première fois depuis 25 ans de refuge politique, il retourne enfin à Lhassa, capitale du Tibet, avec son passeport français pour voir sa famille .

 

Depuis 2018, l'Association Sagesse du Tibet (loi 1901 sous le n°W784005768)  oeuvre pour préserver la culture Bönpo du Tibet en organisant la transmission des enseignements avec Géshé Lhundup.

Géshé Lhundup habite aujourd’hui à Versailles, il enseigne en France et à l'International. Son souhait est de créer un centre en France. Il recherche actuellement un lieu pour y résider, organiser des retraites et accueillir les étudiants.

 

Les enseignements sont proposés sous forme de stages ponctuels (week-ends ou semaines …), cours à l’année, en groupe ou particulier, ou par visioconférence sur zoom.

L’encadrement lors de ses stages est assuré par Geshe Lhundup lui-même, ou bien par un professeur ou une personne compétente selon l’activité. Toutes les pratiques proposées sont des pratiques de bien-être et ne sont pas destinées à remplacer un diagnostic, un traitement ou ou un avis médical.

 

 

Une page pour les dons permet de soutenir Géshé Lhundup dans sa vie quotidienne, de contribuer à L’organisation de ses enseignements et à l'avancement de ses projets. 

 


L’histoire de Geshe Lhundup :

Né au Tibet en 1976, dans une famille nomade du petit village de Damrani, situé au nord de Lhassa, Géshé Lhundup (de son vrai nom Thinley Lhundup Gyaltsen Khorden) a grandi au cœur des montagnes, entouré par la nature sauvage et les vastes pâturages. Dès son plus jeune âge, il gardait les yaks et les moutons de sa famille, apprenant la patience et la contemplation dans l'immensité des paysages tibétains. C'est à l'âge de 12 ans qu'il fit un choix qui allait transformer sa vie : il décida de devenir moine.

Painting : Wang Yi Guang
Painting : Wang Yi Guang

Le destin de Géshé Lhundup, comme une rivière qui trouve son chemin, le mena au monastère de Patsang, l’une des plus anciennes lignées de la tradition Yungdrung Bön. Il y plongea dans les enseignements du Dzogchen et du Trul-Khor, des pratiques spirituelles profondes qui l’initieront à la sagesse ancienne du Tibet. À l’âge de 14 ans, lors d’une retraite dans une grotte, il fut marqué par la force des transmissions reçues des Maîtres Dzogchen .

 

En 1993, à 17 ans, un tournant décisif marqua son parcours. Pendant un pèlerinage au mont Kailash, il quitta le Tibet et entama un périple à travers les montagnes de l'Himalaya. Ce voyage, à pieds et accompagné de 29 compagnons, était autant un exil qu’une quête spirituelle. Après un mois de marche, il arriva au Népal, où il fut accueilli par le vénérable Yongdzin Tenzin Namdak Rinpoché, qui l’encouragea à poursuivre ses études en Inde, au monastère de Menri.

  

C’est là, au monastère de Menri, que Géshé Lhundup consacra 15 années à l’étude des enseignements bouddhistes, intégrant la profondeur des sutras, des tantras, et du Dzogchen. Son travail fut couronné en 2008, lorsqu’il obtint le titre de Géshé, équivalent à un doctorat en philosophie bouddhiste. Son premier ouvrage, "Mahayana : la base, le chemin, la conséquence du Dzogchen", écrit en tibétain, est depuis une référence pour ses étudiants.

 

En 2010, Géshé Lhundup s’installa en France. Il apporta avec lui la richesse de la tradition Bön et son désir de transmettre cette sagesse ancienne à un nouveau public. Il rencontra des étudiants en quête de compréhension de l’esprit et leur transmit ses enseignements sur la méditation, le Dzogchen et le yoga tibétain. En 2013, sous l’impulsion de Géshé Tenzin Wangyal Rinpoché, il commença à enseigner pour l'association Ligmincha en France. Il devint le lama résident pour la France, partageant ses connaissances avec une nouvelle génération d’étudiants.

 

En 2018, il fonda l'Association Sagesse du Tibet, dédiée à la préservation et à la transmission de la culture Bönpo. Aujourd'hui, il habite à Versailles et enseigne aussi bien en France qu’à l’international. Il rêve de créer un centre où il pourrait accueillir des retraites et enseigner les pratiques qui l’ont nourri toute sa vie.

Géshé Lhundup incarne un pont entre les traditions ancestrales du Tibet et le monde moderne. Ses enseignements, qu’il propose lors de stages, de cours en présentiel ou en ligne, sont une invitation à découvrir la nature de l’esprit, à se reconnecter avec soi-même et à embrasser la sagesse du Dzogchen. En soutenant Géshé Lhundup et ses projets, vous participez à la transmission de cette sagesse millénaire, préservant ainsi une culture profondément ancrée dans la bienveillance et la compassion.


Cette histoire témoigne d’un chemin spirituel rare, fait de persévérance et de transmission, un parcours qui relie la pureté des montagnes tibétaines à nos vies occidentales.